Les dessous de Milan : La dent du narval, de Piero Colaprico

Publié le par Yan

  book_cover_la_dent_du_narval_159342_250_400.jpg L’inspecteur Francesco Bagni, policier à Milan, est chargé d’enquêter sur la mort mystérieuse de Micaela Imbriani retrouvée chez elle, une dent de narval plantée dans la gorge. Micaela était la fille de la comtesse Maria Nascimenti Pampas in Imbriani et de Tullio Imbriani, un agent secret en mission en Amérique centrale.

Mais rapidement, l’affaire prend un tour encore plus énigmatique. La mère éplorée disparaît et le père, de retour, semble cacher bien des choses et n’éprouver aucun chagrin. Bagni va donc se plonger dans les dessous de Milan, ses petits malfrats, ses familles mafieuses et ses banquiers véreux pour essayer de faire la lumière sur cette affaire.

Voilà bien deux ou trois ans que La dent du narval trainait dans ma pile de livres à lire. Et je regrette de ne pas m’y être plongé plus tôt tant sa lecture m’a enchanté. Plus que l’enquête de Bagni, intéressante toutefois, c’est l’atmosphère particulière de ce roman, les états d’âme du héros, la description loin des clichés de la capitale économique de l’Italie, les portraits en finesse des personnages.              

La dent du narval est un roman dont le charme tient à une ambiance prenante, hypnotique, qui vous aspire rapidement. Premier volet d’une trilogie annoncée sur Milan dont le deuxième volume, Derniers coups de feu dans le Ticinese, est paru en 2009, ce roman court mais prometteur est une parfaite mise en bouche. Espérons que le plat suivant sera au moins aussi bon.

Piero Colaprico, La dent du narval, Rivages/Noir, 2007. Traduit par Gérard Lecas.

Du même auteur sur ce blog : Derniers coups de feu dans le Ticinese ; La mallette de l'usurier.

Publié dans Noir italien

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